Dialogues, concertations, mises en commun de moyens, solutions conjointes et mutuellement profitables, constituent autant d’objectifs à atteindre pour la nouvelle charte de déontologie, qui a été présentée au dernier salon Equip’Hôtel. Regroupant le Syneg (Syndicat national de l’équipement de grandes cuisines), le Snefcca (Syndicat national des entreprises du froid, d’équipements de cuisines professionnelles et du conditionnement de l’air), la CICF Restauration et Hôtellerie (Chambre de l’ingénierie et du conseil de France restauration et hôtellerie) et le FCSI (Foodservice Consultants Society International), elle est une parfaite illustration de la réalité de la filière Cuisine professionnelle.
Cette charte constitue un outil indispensable, par la nécessaire concertation qu’elle formalise, des grands chantiers auxquels la filière doit se confronter. Il y a la question des formations, notamment en matière d’ingénierie en restauration collective avec le suivi d’Ireco (Ingénierie en restauration collective). Et problématique toute aussi vaste : la mise en application des directives européennes, notamment dans le domaine environnemental. Transposé en juillet 2005 par le décret français D3E sur les déchets d’équipements électroniques et électriques, la directive européenne WEEE (Waste Electrical and Electronic Equipment) oblige les constructeurs à prévoir un système de récupération des déchets électriques et électroniques en fin de vie.
Un problème qui ne concerne pas seulement les équipementiers. Les installateurs, mais encore d’autres intervenants, qui s’occupent souvent de la maintenance, doivent être aussi impliqués. Les impératifs de traçabilité qui prévalent également obligent ainsi les constructeurs à être capables d’indiquer aux pouvoirs
