– Quel était le contexte du marché à l’époque de la création de BEGC ?
G.Chevalier : En 1988, nous étions très peu de bureaux d’études spécialisés en ingénierie cuisine collective et professionnelle au niveau national, une dizaine tout au plus. Aujourd’hui, on peut en recenser au moins trois fois plus, preuve que le besoin dans ce domaine a largement évolué, au rythme tout d’abord des lois définissant les normes en matière d’hygiène et de sécurité, en conséquence aussi de l’accroissement démographique dans certaines régions et dans certains secteurs. A l’époque, beaucoup de fabricants en matériel de cuisine proposaient à leurs clients de prendre en charge l’aménagement de leur service de restauration. Mais au fil des années, devant la normalisation accélérée et très précise en matière de restauration, il s’est avéré que ce type de prestation nécessitait tout d’abord des compétences à la fois spécifiques et très larges, mais aussi qu’elle engageait une évidente et importante responsabilité au niveau de la conception et de ses conséquences sur la réalisation.
– Comment s’est ensuite développé BEGC sur les différents secteurs de la restauration ?
La création de BEGC en 1988 a coïncidé avec la mise en application, au niveau régional, d’une vaste opération de restructuration et de remise aux normes des collèges et lycées. C’est ainsi que le domaine scolaire a représenté une part importante de l’activité de BEGC durant quelques années. En parallèle, BEGC s’est
