ECOHAL
A l’instar du marché en général, l’année 2011 s’avère semée d’embûches pour Ecohal, basé en Moselle. Mais le métier des bureaux d’études spécialisés en restauration trouve aussi ses marques et répond à un besoin croissant.
En 2011, Guy Berthier a connu avec son bureau d’études Ecohal un «démarrage difficile en terme de prospect». La fin d’année est «plus encourageante, mais les décisions se font encore attendre». Il déplore «trop de concours perdus et un chiffre d’affaires en forte baisse». Il constate sur l’évolution 2010-2011 une diminution importante sur les marchés publics, «compensée en partie par des marchés privés. Les gros marchés n’ont pas été au rendez-vous à cause des concours non gagnés».
Rationalisation des tâches
«La tendance est à la baisse au niveau des marchés publics», poursuit-il. «Les maîtres d’ouvrage attendent des conseils avisés en termes de réponses techniques à des besoins exprimés tant sur le plan du service rendu à la clientèle qu’au niveau de l’optimisation des matériels et des espaces». Et Guy Berthier de préciser : «La restriction de personnel nous impose des réflexions particulières en termes de fonctionnement et de rationalisation des tâches».
Les maîtres d’ouvrage «font de plus en plus souvent appel aux restauconcepteurs, même s’ils nous confondent encore avec des cuisinistes», estime-t-il. «Ils tendent