« J’ai voulu balayer au plus large tout ce qui concernait la cuisine professionelle », explique Guy Berthier, directeur et co-associé du B.E. Ecohal, spécialisé en études et conception de cuisine (ECO) et hygiène alimentaire (HAL). L’hygiène alimentaire, il a souhaité la faire apparaître dans la dénomination de l’entreprise « pour me détacher d’autres bureaux d’études ». Son passé professionnel lui permet d’ « être maître d’oeuvre tous corps d’état sur certaines réhabilitations, sans avoir l’obligation de chercher quelqu’un d’autre ». De plus, ajoute-t-il, « j’ai avec moi deux personnes qui font des fluides ». Pour lui, il est d’ailleurs souvent plus intéressant de faire des petits chantiers seul que des gros avec, par exemple, un architecte.
Guy Berthier avait entrepris il y a une vingtaine d’années des études de béton armé. S’il n’a pas poursuivi dans cette voie, il dit y avoir trouvé un avantage avec « l’obligation de connaître tous les corps de métiers ». A partir de 1982, il a travaillé comme chargé d’affaires dans des bureaux d’études tous corps d’états, notamment OTH. En 1998, « j’ai amorcé un virage », dit-il, dans un contexte de récession du bâtiment. Licencié, il en a profité pour créer une S.A. et travailler sur la recherche d’un béton léger, se retrouvant ainsi « plus du côté des industriels » et abordant « un univers complètement différent, avec les ministères, les crédits européens, etc ».
Un créneau à saisir en Lorraine
Il a cependant cessé ses activités en
