Prendre en compte les nouvelles normes nutritionnelles, appliquer la réglementation autour de l’hygiène ? Adapter l’offre aux exigences des professionnels et proposer de la qualité en grande quantité ? Les industriels savent le faire.
L’engagement des constructeurs face aux clients est demeuré inchangé. Les efforts réalisés en matière de protection de l’environnement ont été considérables. Les industriels ont travaillé d’arrache-pied pour concevoir des matériels tout en limitant leur impact sur l’environnement. Des efforts colossaux ont été déployés sur la sensibilisation des acteurs de la profession à la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE).
Et pour autant, les réglementations européennes (juridique, normative et environnementale) se sont considérablement alourdies. La défense des intérêts des équipementiers français au niveau européen doit être au cœur des préoccupations des syndicats. Les constructeurs doivent résister, faire valoir leurs atouts et prendre part aux grands défis environnementaux.
Car comme l’a annoncé Thierry Brenner, lors de l’assemblée annuelle du Syneg, en juin dernier, le secteur des grandes cuisines est en profonde mutation. En effet, la profession s’oriente de plus en plus vers le bio, le développement durable et l’offre de proximité, sur un marché difficile. Dans un contexte de forte concurrence internationale, comment rester au fait des tendances pour re-doper le business ?
Peut-être en commençant à se rendre sur des salons tels qu’Equip’Hôtel pour optimiser sa visibilité. Vaste lieu de rencontres, plateforme d’exposition de nouveaux produits et d’équipements innovants, site rêvé pour dynamiser les ventes, ce rendez-vous international des professionnels de l’hôtellerie-restauration est fixé du 11 au 15 novembre. Les industriels français doivent s’y rendre pour être représentés en masse et faire entendre leur voix.
Francis Luzin
