La Grande Cuisine si elle a connu un âge d’or jusqu’en 1992 donne l’impression de sauter de crise en crise depuis cette date. Que ce soit dans son activité industrielle que dans son activité de distribution.
En fait peu de secteurs économiques sont à l’abris d’un tel sentiment. Les grands bouleversements de l’économie depuis cette date ont exacerbé la concurrence à tous les niveaux.
Si des entreprises industrielles ont disparu ou perdu une bonne part de leur valeur d’autres sont nées ou se sont développées, et cela quelque soit le lieu de leur implantation. Il en est de même dans la distribution ou certaines entreprises prospèrent en même temps que d’autres se précipitent dans un gouffre.
Il n’y a donc pas de tendance inéluctable au déclin, mais une sélection beaucoup plus sévère de ceux qui ont le droit de continuer à rester dans le marché. L’explication de cette sélection est liée à l’efficacité, à la rigueur, au sérieux du travail, et à la capacité de s’adapter en permanence au changement des attentes de la clientèle. La restauration a changé, ou plutôt certains secteurs plus novateurs se sont développés avec de nouvelles pratiques professionnelles. Même les secteurs traditionnels ont changé partiellement leurs façons de travailler que ce soit en restauration commerciale ou en restauration de collectivité. L’industrie et la distribution de la Grande Cuisine se doivent d’accompagner et même de faciliter cette mutation d’une profession.