Horis qui rit, Hobart qui pleure, et de nombreux indépendants ou de groupements qui se réjouissent. D’une part, le marché se maintient à la hausse, suivant ainsi la conjoncture nationale et internationale ; d’autre part, les entreprises suivent des cycles liés à leur dynamisme personnel.
Horis a montré que l’on pouvait conjuguer rigueur de gestion et dynamisme commercial. Hobart, qui a surtout privilégié la gestion la plus défensive, a fini par en payer le prix au niveau de son développement.
Alors que la reprise se maintient, il est intéressant de constater la force des entreprises individuelles en installation (indépendants et groupements). Les installateurs continuent de représenter une force indéniable dans le paysage de la grande cuisine, et une marque, aussi forte soit-elle au départ, ne peut compter uniquement sur un réseau intégré et faire fi de toute communication.
Parallèlement, les installateurs ont su tirer la leçon des dix années passées. Ils ont assaini leur gestion et ont cherché dans des groupements un poids dans les achats, qui leur manquait. Le mouvement de chute des prix qu’ont connu pratiquement tous les autres secteurs de l’économie a été, somme toute, digéré par la profession. Sûrement d’ailleurs au détriment de l’emploi, mais, dans ce cas, la responsabilité ne lui en est pas imputable.
Avec cette période faste, on constate que la reprise a bénéficié aux plus dynamiques et que la profession est en passe d’achever sa restructuration nécessaire.