Le restaurant La Tupina, à Bordeaux, est apprécié pour son côté terroir, son style «comme chez soi» avec des photos de famille et, à l’accueil, une grande cheminée où tournent les broches et mijote une marmite de garbure. Ça, c’est pour le décor, une vraie réussite qui attire de nombreux touristes, notamment étrangers. A l’écart, invisible, se trouve la cuisine, la vraie, celle où officie le chef, Nicolas, et sa brigade. Le seul problème, c’est que cette cuisine était vétuste, pas adaptée à la demande de la salle qui peut accueillir jusqu’à quatre-vingts couverts et non conforme avec les exigences des services vétérinaires. Autre difficulté, son exiguïté : l’ensemble de l’espace cuisine fait 50 m2, mais la pièce réservée aux préparations n’en occupe que 20 m2, d’où un vrai casse-tête difficile à régler.
Jean-Pierre Xiradakis, le propriétaire du restaurant, avait également besoin de nouveaux aménagements en accord avec l’ouverture de l’épicerie, en face du restaurant, une vraie boutique de quartier qui comporte une table d’hôtes dans un décor qui, là aussi, joue l’authenticité. Au départ, le choix de Bonnet est né d’une rencontre, comme l’explique Jacques Vallau, chef de projet chez le constructeur : «Quand le chef a rencontré le représentant de Chomette et Favor, il lui a parlé de son problème concernant la marche en avant, donc la mise aux normes, et le confort pour travailler dans de