Dans une activité qui est, somme toute, restée largement traditionnelle, qui n’a connu que peu de bouleversements technologiques et dont les relations sont restées relativement conviviales, les acteurs de la grande cuisine vont devoir reconsidérer leurs façons de travailler avec l’arrivée d’internet.
La restauration hors foyer va faire appel au commerce internet en priorité pour l’agroalimentaire. Quoi de plus simple pour un restaurateur ou une collectivité de passer ses commandes d’épicerie, de surgelés et même de produits frais à travers une place de marché sur le net.
De même, les commandes de vaisselle et de petit matériel semblent logiquement des actes simples pour le restaurateur. Le fabricant va aussi se trouver en contact direct avec l’acheteur final et en mesure de se passer de distributeur. Il pourra réaliser ainsi de grosses économies de frais de commercialisation.
Les gros distributeurs de petit matériel s’équipent en place de marché mais ils risquent de proposer des produits à des prix trop élevés car ils ne pourront faire l’économie totale de leur structure commerciale.
Le secteur théoriquement le plus à l’abri du bouleversement commercial du net pourrait être celui du gros matériel. Car la place du diagnostic et de l’installateur reste importante dans la transaction commerciale. Mais un industriel dynamique peut mettre sur pied un site très détaillé et donner un nombre croissant d’informations sur son matériel au point de livrer des plans élaborés en fonction du cas individuel de chaque client potentiel. Le lien direct industriel/acheteur final