La crise tant redoutée après les incidents internationaux ne s’est pas franchement déclarée. Dans le secteur de l’hôtellerie restauration, les taux de fréquentation ne se sont pas écroulés de façon massive. L’hôtellerie a davantage souffert que la restauration. Les baisses enregistrées sont très différentes d’un établissement à l’autre et cela dans les mêmes régions. Souvent, ceux qui ont le plus souffert recelaient déjà une certaine fragilité dans leur clientèle.
Parallèlement, la différence de baisse s’explique par la différence de nature de clientèle. Les petites structures très insérées dans une clientèle régionale ou nationale ont peu souffert. Et ce qu’elles ont perdu en hôtellerie, elles l’ont retrouvé en restauration. La clientèle française, dans certains cas, a remplacé
Mais, pour le moment, ces événements n’ont que fort peu entraîné des annulations d’investissements. Certaines grosses structures ont même profité de l’accalmie pour fermer et avancer les travaux. Les installateurs en général ne font pas grise mine. Quant au futur, même s’il est imprévisible, il sera soutenu par des achats et des travaux de remise aux normes.
La collectivité, elle, a conservé ses projets d’achats et de restructuration.
L’horizon ne peut à ce jour être considéré comme sombre. Dans le secteur commercial, une bonne saison d’hiver, et elle s’annonce sous de bons auspices en France, devrait rassurer les investisseurs.