L ‘armée de terre se réorganise et avec la fin de la circonscription et donc une baisse des effectifs, il faut aussi penser à rationnaliser un service comme celui de la restauration. Optimiser et moderniser les outils de production, c’était le souci principal du commissariat de l’armée de terre, de l’état-major du commandement militaire d’Ile-de-France, du service du génie et du service de santé des armées. L’objectif du CPA de Satory? «La fourniture complète de repas, avec la production et une base logistique», explique le Lieutenant-colonel Camilleri, directeur du CPA*, avec pour le client, «un seul interlocuteur pour la restauration et une seule facture, tous les dix jours». Il a fallu aussi une «cohérence du dispositif d’alimentation mis en place en Ile-de-France», impliquant une «remise en cause totale des restaurants satellites tant dans leur infrastructure que dans les moyens techniques et humains».
Des restructurations ont donc eu lieu afin de s’adapter à «des prestations complètes et finies», avec l’installation de matériel de conservation et de remise en température. Sur ces sites, une petite cuisine a en général été conservée, pour une vingtaine de repas (accueil de convives extérieurs, par exemple). Le rattachement des satellites a été réalisé en trois phases. Un premier groupe de quatre avec l’ouverture du CPA, douze sites avec la première vague deux mois plus tard, puis une annexion au fur et à mesure, pour atteindre au