Le CH de Cahors est en chantier, à mi-phase de sa période de travaux prévue sur 10 ans. «L’objectif, comme tous les hôpitaux actuellement, est de créer des pôles», explique Frédéric Bonnery, responsable restauration, qui a travaillé sur le projet de nouvelle cuisine centrale pendant deux ans (visites d’unités de production, rencontres de fournisseurs, etc). Le chantier est terminé pour la partie cuisine. Elle a été réalisée sur un autre emplacement, celui d’une maison de retraite, mais toujours rattaché au site hospitalier. L’espace de livraison (6-10 h) est voisin de la cour des urgences. A la place de l’ancienne cuisine se créée le nouvel accueil de l’hôpital (monobloc), qui offre notamment une meilleure proximité vis-à-vis du parking. Sur le budget global de 70 millions d’euros, 2,7 millions d’euros ont été consacrés à la cuisine, dont 334 000 euros pour les équipements. Un lot différent a été établi pour chaque type de matériel, les lots pour les sauteuses et marmites étaient par exemple séparés. «Nous sommes multi-marques, tout en conservant une cohérence. Et nous avons imposé dans le cahier des charges la proximité de l’installateur», note le responsable.
«Cahors reste une petite ville, nous avons la crainte de nous faire absorber par des hôpitaux plus gros, à Toulouse ou Montauban. Nous devons donc nous donner les moyens d’y faire face», poursuit-il. «Rester ou quitter l’hôpital… La question s’est posée. Mais nous avons préféré rester sur place, proches des malades. Le souci,