Après avoir réalisé les cuisines de La Grande Maison de Bernard Magrez à Bordeaux, du restaurant d’Anne Sophie Pic à Valence, du Château de Berne ou encore du Clarence à l’hôtel Dillon, ECHR signait en fin d’année dernière la réalisation des cuisines de la nouvelle brasserie du musée de l’Homme à Paris, le Café de l’Homme.
Mandaté par Coco Couperie Eiffel et son associé Christophe Bonnat, ECHR a mis tout son savoir-faire en œuvre afin de répondre aux attentes de ce lieu d’exception situé sur la place du Trocadéro, pouvant accueillir jusqu’à 800 couverts par jour.
Robustes, ergonomiques et fonctionnelles : les cuisines étudiées et installées sur deux niveaux offrent un outil de travail idéal pour un restaurant de cette capacité.
Au sous-sol tout d’abord, ECHR a mis au point un espace intégrant les arrivées et le stockage des marchandises, avec une cuisine de production équipée de technologies de pointe pour la préparation, la cuisson et le refroidissement des aliments. C’est également au sous-sol que l’on retrouve un espace concentré pour l’élaboration des produits semi-finis et le stockage en chambre froide – ainsi que la liaison par ascenseur. Vestiaires, zones techniques et stockage des grands vins sont également intégrés à ce niveau réalisé comme un « laboratoire » en panneaux isothermes, sur 150 m2.
La cuisine de finition située au niveau de la salle de restaurant, réalisée sur 50 m2 avec un office boisson de 25 m2, comprend le mobilier en acier inoxydable sur-mesure (meubles réfrigérés, passe d’envoi chaud et froid, etc.), une cuisson à la fois horizontale et verticale, des étagères centrales sur deux niveaux ainsi qu’une liaison avec la cuisine en sous-sol, afin d’envoyer assiettes et plats le plus rapidement possible. Enfin, l’office boisson, délimité par un grand meuble de distribution sur-mesure, intègre les vins, la cafeterie et la zone de lavage verre.
ECHR signe ici une réalisation d’exception, misant sur la fonctionnalité mais également sur l’esthétisme pour un rendu final unique, au même titre que son écrin. © : Pierre Monetta
1 février 2016