Si la profession du Froid s’implique depuis 20 ans pour la réduction des rejets de Gaz à Effet de Serre Fluorés via des engagements ayant déjà permis d’éviter l’émission de 45 millions de tonnes équivalent CO2 (calcul CITEPA), cela n’est pas sans conséquence.
La mise en place du système des quotas basés sur le tonnage équivalent CO2 pour les vendeurs de fluides frigorigènes HFC provoque en effet des restrictions d’approvisionnement (notamment pour les fluides à fort PRP dont le R404 A) qui devraient s’amplifier en 2018 et mener à une pénurie (les producteurs chimiques ont annoncé l’arrêt de vente du R404 A en Europe en 2018).
Les tarifs des HFC à fort Potentiel de Réchauffement Planétaire observent également une hausse importante : le prix du R404 A a notamment quintuplé depuis le début de l’année… Sans compter que le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire prévoit la mise en place d’une Taxe Générale sur les Activités Polluantes s’appliquant sur les fluides frigorigènes HFC en fonction de leur PRP en janvier 2018. Le Snefcca demande ainsi aux pouvoirs publics de prendre les mesures nécessaires adaptées à ces circonstances exceptionnelles, afin d’éviter de conséquentes impacts sur l’activité économique, l’emploi et la santé publique. A noter également , la tenue de la réunion Snefcca Ile-de-France au Cnam Paris (10, rue Conté) le 21 novembre prochain dès 18h.
15 septembre 2017