La Ville d’Orléans, qui inaugure la nouvelle légumerie de sa cuisine centrale, a profité de l’occasion pour signer, avec Sogeres, une charte des bonnes pratiques des approvisionnements locaux avec la Chambre d’Agriculture du Loiret. Retenant déjà l’offre de Sogeres en 2017, qui permet le développement des filières locales de production agricole et apporte son expertise dans l’utilisation des produits bruts, la Ville d’Orléans souhaite continuer dans ce sens et favoriser les approvisionnements locaux, réduire l’empreinte écologique des produits et réduire les coûts. C’est pourquoi elle s’est rapprochée, avec Sogeres, de la Chambre d’Agriculture du Loiret : les 3 entités ont en effet signé une charte des bonnes pratiques des approvisionnements locaux, visant à donner un cadre aux relations entre les divers partenaires. Développement de l’agriculture territoriale et valorisation des savoir-faire de la production agricole locale dans le Loiret (et dans le Centre Val de Loire en général) : tels sont les objectifs de cette charte, qui s’inscrit dans le cadre du projet de loi issu des États Généraux de l’Alimentation et de la loi Egalim « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous ». Si 55 % des produits sont issus de l’agriculture loirétaine à ce jour (le reste dans un rayon de 150 km), cette proportion devrait ainsi atteindre plus des 2/3 des produits dans les 10 années à venir.
Cette charte, grâce à laquelle les partenaires souhaitent accroître durablement la part de produits locaux dans les menus de la cuisine centrale de la ville d’Orléans, mais également ancrer l’agriculture sur les territoires et améliorer la qualité́ de l’alimentation, s’articule autour de 4 axes d’engagements :
– L’échange d’informations entre les parties, notamment pour qualifier et quantifier la demande de produits locaux,
– Les bonnes pratiques d’achat (planification, anticipation des commandes, juste rémunération)
– La formation (échanges transparents autour des exigences et contraintes liées à la restauration collective comme l’obligation sanitaires, la traçabilité, la législation…)
– L’information/la communication (avec la mise en place d’actions de communication pour sensibiliser convives, producteurs ou tout autre client de la restauration de la Ville d’Orléans).
A noter également, la fin des travaux de rénovation de la cuisine de la Ville d’Orléans au 1er décembre 2018 permet désormais d’accroître la part de produits bruts et frais dans les repas via la création d’une légumerie ; la libération de nouveaux espaces de stockage par la création d’un pôle administratif à l’étage, et la possibilité de faire face à un plus grand volume de production si nécessaire.
3 décembre 2018