Le Snefcca et l’AFF ont organisé pour la première fois une réunion commune jeudi 21 novembre 2018 au Pavillon de l’Eau à Paris. Les deux organisations ont notamment abordé deux sujets d’importance : les hydrocarbures et la formation.
Jean-Luc Carré, Président National du Snefcca, est tout d’abord revenu sur la future taxation des fluides frigorigènes à hauteur de 15€ par tonne équivalent CO2 d’ici 2021. Selon lui « l’avenir du secteur de la réfrigération passera par cet engagement écologique ». Néanmoins, « cela ne représente pas un problème, il y a même moyen d’en tirer un bon business » a-t-il souligné, avant de rappeler : « Le problème n°1 de notre profession c’est le manque de personnel qualifié. » En effet, 8 sites de formation de frigoristes seraient menacés de fermeture faute d’élèves. « Il faut défendre notre beau métier au quotidien, et cela, c’est principalement le rôle du chef d’entreprise », a finalement déclaré Jean-Luc Carré.
Jacques Guilpart, directeur MF Conseil, a ensuite entamé une réflexion sur les hydrocarbures, bons frigorigènes mais classés A3 et hautement inflammables. Après quoi, Christian Le-Gousse d’Epta France a rappelé que si la priorité était de créer des meubles moins polluants, le principal problème restait encore de trouver des techniciens frigoristes pour les installer et assurer la maintenance. Une difficulté qui ne touche pas seulement la France, mais toute l’Europe.
David Liopé, d’Rpf Formation, est également intervenu pour sensibiliser les professionnels présents aux fluides frigorigènes naturels comme le CO2 ou l’ammoniac, qui nécessitent une qualification spécifique.
La réunion s’est clôturée sur deux points, à savoir la réglementation et la réforme de la formation professionnelle, avant une courte présentation de l’AFF.