Les ventes globales (France et export) d’équipements de cuisines professionnelles renouent avec leur niveau de 2019. L’Observatoire Promocuisines / Syneg note en effet une progression de 36 % au 1er semestre 2021 par rapport à la même période de 2020 et de 2 % par rapport à 2019.
« Revers de la médaille, les coûts de production s’envolent sous l’effet des hausses de prix des matières premières, des composants, des transports et de l’énergie », relève toutefois le Syneg, faisant état d’une hausse de 58 % en 12 mois pour l’ensemble des métaux.
La performance par rapport à 2019 est également à relativiser, note le syndicat. En effet, « elle intègre les hausses de prix de vente consécutives à la flambée des coûts de production qui dégradent également les marges des fabricants. La croissance des ventes en volume est par conséquent inférieure ».
Tous les équipements concernés
Toutes les familles d’équipements restent néanmoins concernées par cette progression, en particulier la préparation statique (tables, armoires, rayonnages…) le self, la réfrigération et la laverie.
Les équipements de cuisson, préparation mécanique (batteurs-mélangeurs, coupe-légumes, mixeurs…) et ventilation se situent plus ou moins autour de la moyenne semestrielle. En revanche, la hausse est un peu moins soutenue du côté du bar / cafétérie (secteur ayant redémarré le plus tardivement), de la distribution différée (chariots chauffants, remise en température, matériels isothermes…) et de la manutention (chariots, bacs gastronormes…).
« En tendance précoce, les fabricants envisagent un second semestre 2021 au même niveau que le premier, dans un contexte toutefois teinté d’incertitudes sur les conditions de production et les délais de livraison dont ils invitent leurs clients à tenir compte dans la relation commerciale », indique également le Syneg.
+11 % pour la blanchisserie
A noter enfin : la reprise exceptionnelle de la blanchisserie, dont les ventes d’équipements professionnels progressent de 42 % par rapport à 2020 et de 11 % par rapport à 2019. Des performances, là encore, à nuancer, car elles intègrent les hausses de prix résultant de l’inflation des coûts de production.
« Les mécanismes à l’œuvre depuis le début de l’année continuent de porter leurs effets : rattrapage de facturations ; activité soutenue du secteur médico-social ; rééquipement de l’hôtellerie ; attractivité accrue des fabrications européennes dans un contexte d’allongement des délais de transport du grand import », conclut l’Observatoire.
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