Le 30 novembre dernier, le Snefcca a organisé aux Frigos de Paris, dans le 13ème arrondissement, une réunion autour des cuisines professionnelles, pour une « mise en valeur du métier d’installateur de cuisine », comme l’a souligné Serge Bresin, président du Snefcca Île-de-France, en préambule des interventions et échanges.
En guise d’introduction, le président national du Snefcca, Jean-Luc Carré, a évoqué la problématique n°1 des chefs d’entreprises : « le manque de personnel, qui plus est qualifié. » Les besoins sont croissants, et vont encore se développer avec le plan France Relance du gouvernement (lancé en 2020), qui comprend un programme de rénovation énergétique des bâtiments publics.
Les carences concernent aussi les formateurs. « Le grand public ne connaît pas nos filières, ni nos métiers de frigoriste, cuisiniste et climaticien. Il faut donner envie de venir chez nous, réussir à toucher les jeunes, les parents, les professeurs ou encore les adultes en reconversion », a-t-il affirmé. « Nous devons faire des actions communes » et « permettre à toute personne qui s’intéresse à nos métiers de trouver une entreprise d’accueil ». Il s’agit par ailleurs d’avoir « une entité, un site, un numéro à contacter, des éléments de langage, de la communication… ».
Les intervenants ont ensuite présenté les incontournables de la cuisine professionnelle, les axes d’économies d’énergie envisageables en cuisine (chaud, froid, ventilation, laverie) : dispositifs de récupération sur l’air extrait ou de régulation automatique des besoins d’extraction, échangeurs sur l’eau usée, sur les buées, pompes à chaleur en laverie, régulation des consommations électriques, etc.
Un point a été fait sur l’actualité réglementaire (F-Gas…) pour l’ensemble des filières du Syndicat national des entreprises du froid, des équipements de cuisines professionnelles et du conditionnement de l’air. La création d’un comité marketing au sein du Snefcca Île-de-France a été annoncée, ainsi qu’un rappel du rôle du Snefcca et du triple défi pour les installateurs : technique, humain, formation.
La conclusion a été laissée aux soins des deux invités d’honneur, Franck Hovorka, président de l’AICVF (Association des ingénieurs et techniciens en climatique, ventilation et froid), et Brice Tréméac, directeur de l’IFFI (Institut français du froid industriel et de génie climatique), qui a notamment souligné « la complexité et la variabilité du métier de frigoriste ». K.A.
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